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27/02/2011 14:09 CEST - Rassegna internazionale

Djokovic ancora insuperabile (L’Equipe)

Dopo aver dominato Federer agli Australian Open, il sebo si è ripetuto a Dubai, per un parziale di cinque set a zero. Frederic Bernes

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Ça commence à bien faire. Si on n’est plus tranquille chez soi, où va-ton ? Novak Djokovic a le chic pour piétiner, sans s’essuyer les pieds, les « home suisse home » de Roger Federer. Il lui avait déjà ruiné une finale dans son fief de Bâle, en 2009, et voilà qu’hier il lui a fait un sacré coup de chameau dans son émirat secondaire. Franchement, ça commence à bien faire. Que Djokovic mette Federer à la porte du dernier US Open, en demifinales, malgré deux balles de match, passe encore. Le Suisse le remit ensuite à sa place à Shanghai, à Bâle et au Masters.

L’ennui, c’est que le bougre a l’air sadique et déterminé. Un mois après avoir mangé tout cru Federer en demi-finales, encore, à l’Open d’Australie (7-6, 7-5, 6-4), il n’en a fait qu’une bouchée à Dubaï (6-3, 6-3). Ça fait cinq sets à zéro. Et ça doit faire mal, là, juste sous la mèche. « J’ai raté monmatch, avoua Federer. Mondébut de match surtout. Après, dans ce format en deux sets gagnants, ça peut filer vite. Je ressens ce soir ce qu’a dû ressentir Davydenko contre moi à Doha cette année. Même quand tu repasses devant, tout est fait dans l’urgence. Tu ne te sens jamais confortable. » (…)

Et comme tout le reste du bataclan ne connaît pas la crise, Djokovic peut même fesser Federer sur un court bien plus rapide et avec un rebond bien moins haut qu’à Melbourne. Démoralisé par les retours du Serbe, fatigué par sa longueur de balle et ses défenses inattaquables, Federer a donc pris le bouillon. Onn’a pas besoin de vous expliquer pourquoi Federer a vite remballé ses volées, qui serviront une autre fois (trois vraies montées, pas plus). Pourtant, à 1-1 au deuxième set, le numéro 3 mondial connut son seul – et court – moment de faiblesse. Panne de premières balles, quelques fautes, et c’est le break. Que Federer confirma (3-1). C’est tout ce qu’il put sauver. Ensuite, il éclata comme un pop-corn.

N’arrivant pas à s’installer dans le terrain, Federer força. Et boisa. Et décentra. Quand Federer en souffrance, lui toujours faire ainsi. Il n’y aurait plus que cinq jeux à voir et Federer, coupable alors de fautes plus grosses que lui, n’y repêcha que cinq points. Terrible aveu d’impuissance. « Ce qui est arrivé à Gasquet en demifinales m’est arrivé à moi cette fois. Mais je ne suis pas abattu par cette défaite. Novak m’a poussé à prendre de gros risques et ce n’est pas passé. C’est le jeu. Il a montré sa classe cette semaine. Du moment que ma santé est en ordre et que mon niveau global est bon, ça va. Depuis Wimbledon, c’est le premier match que je rate (et la finale de Shanghai où il avait pris 3 et 2 contre Murray ?). Si je n’avais pas gagné le Masters et Doha, si je n’avais pas battu Nadal, Djokovic, Murray et Söderling en fin de saison dernière, oui je me poserais des questions. Là, je ne m’en pose pas. »

Si la perte crée du fracas chez lui, ça ne se voit pas. « Pour vous, une demi-finale ou même une finale, ce n’est pas assez. Pour moi, ça peut l’être. Le tennis est un sport de losers. À la fin, il n’y en a qu’un qui n’a pas perdu. Heureusement que tous les autres ne sedemandent pas s’il ne vaudrait pas mieux arrêter. » Encore heureux : sinon, Djokovic, qui en est à quatorze victoires de suite, aurait pas mal de retraites sur la conscience.

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