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28/02/2011 22:54 CEST - Rassegna internazionale

Simon polemico con Forget: "Non parli del mio gioco" (L’Equipe)

Una Francia decimata si appresta ad affrontare l’Austria in Coppa Davis e Simon non nasconde le incomprensioni con il suo capitano. Frederic Bernes

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Après la finale de Belgrade, vous ne vouliez plus venir en équipe de France. Comment peut-on en arriver à cette extrémité ?

Ce n’est pas exactement ça. Je dis que si le mode de fonctionnement de l’équipe reste le même que ces dernières années, je n’y vais plus (…)

Avouez que pour le staff, c’est impossible de contenter tout le monde.

Sans doute. Moi j’aimerais plus de règles. Ou alors, si c’est vraiment libre, que chacun vienne avec son coach. Ces deux dernières années, avec ce fonctionnement à la carte, je ne me sentais pas à l’aise.

On ne peut pas s’empêcher de relier votre raisonnement au fait que vous étiez souvent sparring-partner ou quatrième l’an dernier et que vous n’avez pas digéré de ne pas jouer ce cinquième match en finale.

Possible. Mais jouer ou ne pas jouer n’est pas le fond du problème. Je vous promets que j’essaie de prendre la globalité de ce que j’ai vécu depuis deux ou trois ans en Coupe Davis. Pas que ce qui m’arrange. Je ne suis pas comme ça. Je n’ai pas la vérité absolue.

Monfils, Tsonga et Gasquet blessés, vous serez titulaire en simple à Vienne. Dans quelles dispositions êtes-vous vis-àvis du capitaine ?

D’abord, en Coupe Davis, si je vais sur le terrain, je donnerai tout. C’est le minimum. Ensuite, j’ai eu une discussion pendant l’Open d’Australie avec Guy. J’ai mis les choses à plat avec lui. Je sais que je suis têtu mais du moment qu’il m’a donné les réponses que j’attendais, je n’ai pas de raison de ne plus vouloir y aller.

De quoi lui avez-vous parlé ?

De ce qui m’avait dérangé dans le fonctionnement de l’équipe. Et aussi de ce que je ressentais par rapport à lui. Je sais dans quelles conditions je peux bien jouer. L’an dernier, elles n’étaient pas réunies. À Clermont (en quarts contre l’Espagne), ça m’a fait chier de ne pas jouer. Mais je reconnais sans problème que Guy a fait le bon choix en titularisant “Mika”. J’avoue que pour ce match, j’ai réagi plus par orgueil que par niveau de jeu. À Lyon (demi-finales contre les Argentins), c’était à moi d’y aller. Contre Monaco, on pouvait tous les trois gagner ce match (Llodra, Gasquet et lui). Guy a choisi Mika. Or, j’avais besoin de cette victoire (…)

Forget vous a fait confiance pour jouer le premier simple de la finale. Ce n’est pas rien, ça…

Ouais, enfin, c’était un choix par défaut. À Belgrade, on aurait tous pris une valise contre Djokovic. Il a fallu attendre que Gaël prenne une rouste le dimanche pour le comprendre. Quand tu entends toute l’année que le meilleur mec pour gagner tel ou tel point c’est pas toi, tu n’es pas préparé à jouer le simple d’une finale. Et puis le dernier jour, contre Troicki, il fallait envoyer celui qui avait le plus de chances de gagner (Simon menait 4-0 contre le Serbe à ce moment – là)

Concrètement, qu’avezvous demandé à Forget pour la suite, vous concernant ?

Qu’il ne me parle pas de mon jeu quand il est sur la chaise et moi sur le terrain. Ou alors qu’il passe plus de temps à regarder comment je gagne mes matches. Guy a une vision d’action et moi je joue plus en réaction. Guy était un attaquant. Il a gagné la Coupe Davis en attaquant, Bercy en attaquant, donc c’est sa perception du jeu. Je respecte ça, mais ça ne colle pas du tout à ma façon de jouer. Quand j’ai battu Nadal en 2008, Guy ne voyait que mes deux ou trois montées au filet sur la fin. Il medisait : “ T’as vu ! C’est comme ça que tu l’as battu !” Mais non. Dans ce match, j’avais galopé partout. Des kilomètres ! Guy retient surtout les points gagnants mais pas les fautes que je fais faire à l’autre. Quand j’ai joué en Coupe Davis, j’écoutais vachement ses conseils, mais ça me parasitait plus qu’autre chose. Ses encouragements sont très importants mais sur le jeu, je préfère qu’il me laisse réfléchir tout seul. »

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