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14/11/2011 19:46 CEST - Rassegna internazionale

Federer, un mostro a Parigi (L’Equipe)

Lo svizzero trionfa per la prima volta a Bercy, solo lui ed Agassi hanno messo a segno l'accoppiata con il Roland Garros.

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Onze ans après ses premiers pas à Bercy, la victoire de Federer s’est logiquement concrétisée au terme d’une finale hachée, sans grand suspense et plutôt décevante, au cours de laquelle Jo-wilfried Tsonga a commis beaucoup trop de fautes directes pour troubler la quiétude du Suisse et gâché, malgré tout, quelques belles occasions d’enflammer le public de Bercy. Car il en a eu. On pense évidemment à ces deux premières balles de break obtenues à 15-40 dès le premier jeu, perdues trop facilement par le Français. Négligence ? Étonnement ? Un peu des deux sans doute, mais il faut rarement laisser passer sa chance avec le Suisse, et trente minutes plus tard il y avait 6-1. Deux stats pour illustrer cette manche : les onze fautes directes de Tsonga, dont sept en revers ; et les 88 % de points remportés par Federer sur sa première balle de service.

Dans la deuxième manche, quand Federer-pépère se contenta de jouer sur son revers, c’est de réussite qu’aura manqué le Manceau sur ses balles de break nos 3 et 4, sortant deux coups droits d’un cheveu : le premier lui aurait permis de se détacher à 3-1, le second de servir pour le set, à 5-3. Il était sans doute encore temps à cet instant de bousculer le Maître, mais c’était la dernière fois. Le Suisse, méchant en coup droit, remporta les quatre premiers points du jeu décisif, puis bientôt son premier Bercy (6-1, 7-6), avant d’être célébré en icône, à l’issue d’une cérémonie « discoursinterview » plutôt glamour. Ce que le Français peut regretter dans cette défaite ?

De s’être agrippé coûte que coûte à sa stratégie d’abréger l’échange, même si la base d’un plan de jeu est de s’y tenir. De ne pas avoir servi mieux plus tôt (100 % de points gagnés sur sa première balle au cours de ses quatre premiers jeux de service dans le second set), mais on imagine qu’il a tout fait pour. De ne pas avoir davantage serré le jeu dans le tiebreak, où il aura véritablement offert les quatrième et septième points au Suisse. Et peut-être, enfin, de ne pas être monté davantage au filet, où son ratio fut remarquable ( 12 points sur 15). Ce que personne ne lui reprochera ? D’avoir finalement fait son meilleur match de la semaine, et de l’avoir fait face à un adversaire revenu à un excellent niveau.

« Entre le Federer de 2005 et celui-ci, on ne voit pas la différence, estimait Jean- François Caujolle, le futur ex-directeur du tournoi. Il a été impérial sur les points qu’il fallait contre Jo. La vraie différence, c’est qu’il a aujourd’hui en face de lui des garçons comme Nadal, Djokovic ou Murray. » Si pénible qu’elle soit pour Tsonga, cette victoire du Bâlois reste une excellente nouvelle pour le tournoi, qui se serait mal passé, avec le temps, de ne pas pouvoir inscrire son nom au palmarès. Pouvait-on décemment continuer à y lire ceux de Becker, Edberg, Sampras, Safin, Djokovic ou Agassi, sans celui de Federer ? N’en parlons plus. La joie avec laquelle le Suisse a accueilli sa soixante-neuvième victoire en tournoi n’exprime pas seulement son soulagement de gagner là où il n’y songeait plus, elle illustre également son plaisir de frapper toujours aussi bien dans la balle, des deux côtés et quel que soit l’opposant.

Deux mois après sa défaite en demifinales de L’US Open, contre « Djoko », en laissant filer deux balles de match, Roger Federer n’a pas seulement sauvé l’honneur en empochant in extremis son unique Masters 1000 de l’année, il a épaté la galerie et donné rendezvous. Pour le Masters de Londres (20-27 novembre), où il a une chance sur deux de retrouver Tsonga d’entrée, comme pour la prochaine saison.

Car la question, au lendemain de ce récital, est bel et bien de savoir s’il peut amorcer un dix-septième succès en Grand Chelem, le premier depuis l’open d’australie 2010. L’idée est tentante, et son niveau de jeu actuel – le même qu’à New York, en septembre, au demeurant – s’y prête idéalement. Sauf qu’en Grand Chelem on ne joue pas en salle, mais ensept matches et en cinqsets. Etpuis, en Grand Chelem, depuis Roland-garros 2010, il faut désormais s’appeler Nadal ou Djokovic, forfait à Bercy, pour s’imposer. Tout cela n’enlève rien au plaisir d’avoir vu rejouer Federer à ce niveau, à Paris et contre Tsonga, dans le sourire et le relâchement, c’est juste une autre histoire…

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